Je te présente ta chambre [pv Aru]

Comme Aru acceptait la proposition de Tamisu d'un hochement de la tête, celle-ci sourit. Elle prit les valises de son amie dans une main et pris la main d'Aru dans l'autre.

- On y va!

Puis les deux jeunes fille montèrent les marches une à une qui menait au dortoir. Le chemin était long, mais il en valait le cout d'oeil, Tamisu marchait lentement, car elle voulait que son amie puisse voir toute la beauté du château où elle allait vivre pendant un bon moment. Plus on montait plus le paysage que les fenêtres offraient était impressionnant, toutes les fois Tam s'en délectait. Finalement arriver dans le corridor ou plusieurs chambres se suivaient il restait le défi de trouver le bon nom au-dessus de la porte. Après quelque minute un nom familier apparue.

* Aru Shuppatsu, c'est la bonne porte*

- J'ai trouvé ta chambre!!

Elle sourit et entra, il aurait fallu attendre la permission de la colocataire, mais les valises étaient lourdes. Tam déposa enfin les bagages au sol. La chambre était plutôt jolie, mais elle restait une chambrette comme toutes les autres. Allant à la fenêtre, la jeune fille s'écria

- Wow tu as une des meilleures vues, quelle chance.

Quant à Aru, elle sentait un peu coupable de laisser ses lourdes valide à sa nouvelle amie, mais ce sentiment n'était que poussière aux côtés de la curiosité et l'émerveillement sur les nouveaux passages. Les murs tantôt plats et marbrés étaient par ensuite des pierres empilés l'un par dessus l'autre. D'un côté, les nombreux et grands fenêtres était la source de lumière de la pièce. Ils présentaient tous le sobre jardin entourant l'internat, en plus d'une bonne partie de la ville. De l'autre, c'était plutôt des portes, tout d'abord ceux des bureaux (du psychologue, de l'infirmière, le secrétariat), ensuite les salles de classes, et maintenant les chambres. Quant aux étages, on avait presque l'impression que la hauteur de la tour était infinie tellement il y en avait. Tamisu s'arrêta devant une bien particulière : celle de la chambre d'Aru, qu'elle ouvrit sans clé.
Quelle vue était meilleure ?? Celle dans le couloir ?? Ou... celle de sa chambre ?? Même l'amie le dit, elle a de la chance d'avoir une grande fenêtre axée sur la vue extérieur. Aru en était contente, voire émue, d'avoir une aussi belle chambre. Est-ce que celle de Tamisu l'est autant ? Elle se le demanda, mais pour l'instant, elle se concentra beaucoup plus de l'endroit ou elle pourra dormir.
La chambre était de grandeur normale, les pierres y étaient toujours. De longs rideaux transparents enjolivaient la fenêtre. Côté meuble, il n'y avait qu'un lit simple et un bureau avec une chaise, et c'était vide de décoration, mais la locataire pourra, si elle le désire, ajouter les accescoires qu'elle désire.
Aru regarda la pièce, puis la blondinette. Contente, elle ne put s'empêcher de la prendre dans les bras.

-Merci, c'est vraiment beau !!

Tamisu était émerveiller pas la chambre d'Aru, elle pensa à sa chambre nouvellement peinturer, mais qui était bien plus petite. De plus, sa vue n'amenait pas très loin, car un grand arbre lui barrais le paysage. Elle soupira quand tous a coup son amie lui fit un câlin, un surprise au début, Tam sourit finalement et le lui rendit. Avoir enfin une amie la rendait heureuse. Aru lui dit:

-Merci, c'est vraiment beau !!

Toujours avec le sourire la jeune incantatrice lui dit:

- Tu devrais plutôt remercier le directeur, c'est lui qui a fait à ce que tout cela soit réalisable.

Son regard mauve se promena dans la pièce puis revint à la vue de l'extérieur, le soleil faisait briller l'eau de l'étang et les fenêtres des bâtiments. Cette brillance devait refléter dans ses yeux, car elle commença à voir embrouiller. Tamisu détourna ses yeux, les frotta un peu et alla s'asseoir au sol. Elle demanda à Aru:

- Tu défais tes bagages tous de suite ou on va se promener ?

Regardant le lit vide elle ajouta.

-Si tu veux de l'aide pour faire ton lit, je peux t'aider.

Au bout de quelques secondes, les deux nouvelles amies se séparèrent. Tamisu lui répliqua qu'elle devrait plutôt remercier le directeur pour cette chambre. Le directeur, un garçon à peine âgé de 15 ans selon le murmure des élèves. Son nom était... Taki Natari ? Tsuki Nagari ?? Aru n'était guère du genre à se rappeler des noms facilement, et ceci en était la preuve. Mais quel genre de jeunot était ce fameux directeur ?? À moins que, comme nombreux élèves, il soit un immortel...

- Tu défais tes bagages tous de suite ou on va se promener ?

L'effet fut instantanée : Aru sortit de sa torpeur comme n'importe qui se réveillait d'un cauchemar. «Quelle tarte que je suis, je pense vraiment trop» se dit-elle avant de répondre à son interlocutrice.

-Je préfère commencer par défaire les bagages, pour ensuite profiter des nouveaux endroits sans avoir à penser de mes travaux à faire !!

Ça aussi, c'était dans sa nature. Elle commençait toujours par le moins amusant à faire, puis s'amusa en dernier. Car, selon elle, quand on garde le meilleur pour la fin, le meilleur est encore meilleur.
Enfin de nouveau, elle revint à la réalité, mais en son plein gré. Ayant déjà hâte de commencer, elle prit un de ses bagages et l'ouvrit par la fermeture éclair.

Remarquant que sont amie était dans la lune, Tam attendit sagement que celle-ci revienne pour connaitre sa réponse. Ce fut donc après quelque minute qu'Aru se retourna vers la jeune fille et lui dit:

- Je préfère commencer par défaire les bagages, pour ensuite profiter des nouveaux endroits sans avoir à penser de mes travaux à faire

Tam ne fut pas surprise de cette décision. Elle lui sourit et préféra s'asseoir au sol près du lit, sachant qu'elle ne lui serait d'aucune utilité. La jeune fille étant curieuse ne put s'empêcher de regarder tous les objets qui sortaient des valises d'Aru. Bien que cela soit très impolie, pour Tam la curiosité l'emportait toujours sur la raison. Son amie prenait les objets avec beaucoup de douceur et les déposait soir dans l'armoire, sois dans le bureau ou soit sur la table de chevet. Pendant que l'incantatrice observait son amie, elle se posa plein de questions sur celle-ci, pourquoi était-elle a Majutsu, comment était sa vie avant, mais une question fut plus intrigante que les autres. Que pouvait être le pouvoir d'Aru. Après tous, les élève de cette internat possédait tous un pouvoir non ? Pour l'instant rien ne donnait d'indice majeur. La jeune fille se décida donc de demander directement à Aru pour être fixé.

- Dit Aru, tu as un pouvoir?

Attendant la réponse la jeune fille aux cheveux blond la regarda¸ jouant avec ses doigts.

Un pouvoir ?? Oui, elle en a un, celui de la lecture des pensées. Elle avait d'ailleurs entendu sa curiosité, et ses nombreuses questions qu'elle décida de poser un à un. Mais parler de son don avait toujours été gênant pour Aru. Elle avait toujours l'impression qu'on la voit comme une petite perverse, ou d'une menteuse. Alors, elle préféra répondre ceci :

-Non, je 'en ai pas. Et toi ??

En même temps qu'attendre sa réponse, elle ouvrit une de ses valises et sortit le contenu (ses robes adorés, tous soigneusement pliés). Ces tenues seront bientôt cintrés sur chacun un support et rangés dans le garde-robe.

[désolé, très court -__-]

Tamisu fut si surprise qu'elle arrêta de jouer avec ses doigts. Pas de pouvoir, cela pouvait-il être possible? Surement, mais pourtant on était dans un internat de magie. Une simple humaine pouvait-elle s'y inscrire. Tamisu ne savait pas. Ensuite comme Aru lui avait posé la même question, la jeune fille lui sourit et lui dit:

- oui, je possède le contrôle du feu grâce à des incantations. Je suis une incantatrice, je pourrais contrôler autre chose, mais pour le moment j'ai uniquement appris le contrôle du feu.

Ajoutant de la fierté dans son sourire elle lui dit:

-Je vais te faire une démonstration.

Puis elle mit a exécution ses paroles, fermant les yeux elle se concentra. Les mots jaillirent de sa bouche comme une chanson dans une autre langue. Quelque minute plus tard, deux petites boules de feu apparurent dans les mains de Tam. Celle-ci ouvrit les yeux, un sourire fier sur les lèvres elle jongla avec les boules de feu. Après sa démonstration, l'incantatrice ferma les points et les flammes disparurent.

- et voilà.

Elle retourna s'asseoir au bout du lit, par terre et se demanda ce qu'Aru avait pensé de cette démonstration de magie. De plus, elle était encore abasourdie d'avoir apprit que sont amie n'avait pas de pouvoir. Pourtant, ce sont les humains simples qui peuplent la terre, beaucoup plus que les personnes ayant des pouvoir.

Oui, il y avait des élèves sans pouvoir à Majutsu, mais c'est très rare. Ceux qui fréquentaient cet internat voulurent aprofondir leur connaissance en terme de magie, ou sinon ils iront allieurs. Mais il y avait quelques petites exceptions à cette vérité, par exemple s'il n'y a aucun lycée aux alentours, ou encore quand on vient par l'obligation de ses parents. Ses parents, ceux dont elle avait inconsciemment détruit durant son enfance... étaient-ils vraiment heureux sans Aru ?? Cette question lui vint et revint sans cesse dans sa tête,... jusqu'à ce qu'une autre pensée y trône le lieu. Pour la énième fois, elle se "réveilla" et se plaigna de trop réflechir pour rien.

- Oui, je possède le contrôle du feu grâce à des incantations, ajouta Tamisu avec son sourire de confiance en elle. Je suis une incantatrice, je pourrais contrôler autre chose, mais pour le moment j'ai uniquement appris le contrôle du feu. Je vais te faire une démonstration.

Aru accepta indéniablement de voir son numéro, même si elle avait un peu peur... en fait, elle avait beaucoup peur. Peur que la chambre prenne en feu, peur que l'une des deux meurt calcinée, peur que l'incendie fasse un gros trou financier pour Majutsu. Malgré tout se cachait une confiance envers son amie. Elle semblait savoir quoi faire, alors elle réussira probablement sans problème.
Sa confiance avait raison, le numéro se déroula sans incident. Tamisu était une bonne incantatrice, en plus d'être une bonne jongleuse, et le mélange des deux en fut formidable. Les flammes tournoyaient, tandis que la jeune fille les lançait sans ressentir de brûlure. En effet, le feu ne faisait rien à sa peau, même pas une petite trace rouge.
Au final, Aru applaudissa son amie avec son sourire d'admiration aux lèvres.

-Fantastique !!

Tamisu fit un sourire à Aru au bruit du tapement de ses mains. Elle était heureuse que son amie ait apprécié la petite démonstration de magie. Par contre, l'utilisation d'une incantation lui enlevait beaucoup d'énergie, le jeune fille resta tranquillement assise au sol. Reprendre de l'énergie n'était pas très long et elle savait que cela lui prendrait à peine quelque minute. Elle ne voulait pas inquiéter son amie, bien qu'elle ne la connaisse peut-être pas assez bien pour prévoir ses réactions. Comme la jeune fille l'avait prévu, après à peine deux minutes toute son énergie revint en elle. Elle se mit debout d'un mouvement rapide et regarda par la fenêtre. Le soleil rayonnais encore, encore plus beau que dans la fenêtre de sa propre chambre.

* les coucher de soleil doivent être magiques d'ici* pensa-t-elle

Après un moment, ou Tamisu était perdu dans ses penser, se remémorant le dernier coucher de soleil qu'elle avait vu., la jeune fille revint à la réalité. Elle se retourna ensuite vers Aru et lui demanda doucement:

- Tu en as encore pour longtemps ?

Aru aussi regarda le beau soleil briller de toutes ses rayons. Comme ça doit être magnifique au coucher, l'avait précisé Tamisu dans son for intérieur. Elle se demanda bien à quoi cela ressemblerait les rayon de différentes teintes se poser dans sa chambre. Puis, la journée passa avec une longue discussion pour se connaître chacun l'un à l'autre. Tamisu apprit d'Aru qu'elle avait passée une partie de sa vie à vagabonder les coins sans savoir ou aller, et qu'elle avait trouvé Majutsu en se perdant. La brunette raconta également les quelques anecdotes passés avec les bons gens dont elle avait connu durant son long trajet.
À la fin, les deux se sont tout dit et ne savaient plus de quoi parler. Puis, tout à coup, Aru eut une idée de perdre le temps. Elle prit une de ses valises et chercha quelque chose.

-Nekari-chan, serais-tu prête à un peu d'action ? fit-elle avec un sourire de défi.

Sans trop prendre attention à sa réponse, elle chercha encore et encore dans sa valise, jusqu'à ce qu'elle se souvint que l'objet était dans l'autre. Elle s'y jeta et le fouilla, juysqu'à enfin le trouver. L'objet en question n'était qu'une boîte, mais une belle boîte de bois décorée de sculptures excentriques représentant des fleurs et des vagues. Elle l'ouvrit lentement, comme on le ferait à un coffre à trésor, et découvrit les billes transparentes qui brillaient au soleil doré.

-Avale ça, ça nous amène à un nouveau monde imprévisible.

Elle prit deux d'entre elles. Une pour son amie, et une pour elle-même.

La question que Tamisu avait posé à son amie sembla totalement ignorer par celle-ci, Aru n'avait peut-être, tous simplement pas, entendu. Finalement au lieu de visiter l'école le temps passa avec une discution entre amie. Les sujets était variés, mais se concentrait surtout sur le passé, l'arriver à l'internat. Tam fut surprise d'apprendre que c'était en ce perdant que son amie avait découvert cette fabuleuse école.

* Elle est tombée au bon endroit.*

pensa Tam en souriant. La jeune pour ça part ne raconta rien de son histoire, se disant qu'elle aurait la chance de le faire plus tard, elle se contenta de commenter par-ci par là les histoires qu'Aru lui disait. Certaine était bien drôle et elle ne s'empêcha pas de rire aux éclats. Tamisu aimait beaucoup parler avec Aru, mais à un moment le silence prit place. Après un moment la jeune amie de Tam se leva brisant ainsi ce moment étrange.

- Nekari-chan, serais-tu prête à un peu d'action ?

L'interpeller se sentit un peu perplexe, qu'est-ce qu'Aru pouvait bien avoir derrière la tête. Sans même laisser le temps à l'incantatrice de poser des questions ou de répondre, l'autre jeune fille avait déjà commencé à fouiller dans un de ses sacs pour finalement en sortir un petit coffre a bijoux, en tout cas, c'était à cela que ça ressemblait. Curieuse, Tamisu portait maintenant toute son attention sur ce mystérieux coffre, que pouvait-il contenir. Lorsqu'il fut ouvert, elle ne put s'empêcher de trouver le contenu tous bonnement magnifique. Des perles brillant au point d'illuminer la pièce trônaient dans la boite.

-Avale ça, ça nous amène à un nouveau monde imprévisible.

Tamisu regarda Aru avec un drôle de tête:

- Manger ça...un monde imprévisible...euh je suis un peu troublé là...

Comme prévu, Tamisu hésita. Il était certes difficile de convaincre les gens d'avaler une pillule, surtout que eux pourraient le confondre avec de la drogue qui endommagerait le cerveau en le surchargeant ou en le ralentissant. Pourtant, ce n'était pas le cas. Aru était une habituée de ces petites billes, et savait parfaitement comment ça marchait. Pas de chimique mais pas une graine de ça, que de magie. D'ailleurs, on pouvait lire sur la boîte quelques inscriptions elfiques, donc provenant de cette race haïssant tout ce qui avait de moins naturel. Sinon, ce visage de confiance sans malice ni idée de plan diabolique pourrait-il la convaincre ?

-Il te suffit d'avaler la pillule, et la chambre se transformera en un lieu inconnu qui sera le fruit de notre imagination. On recontrera des personnages parfois attachants et parfois méchants. Mais si tu te blesses, les plaies peuvent te poursuivre jusqu'à la réalité, mais c'est assez rare.

Voyant le visage toujours hésitant de la blondinette, Aru eut une autre ampoule allumée sur sa tête, et lui raconta son idée avec un sourire d'ange.

-Je vais l'avaler, et je vais te montrer les effets qui suivent. Si ça te va, tu n'auras qu'à prendre le tien et me rejoindre. Sinon, je reviens et on passe à autre chose. Ça te va ?

Plus ou moins en attendant le verdict de son amie, la brunette prit sa bille en donnant l'autre à Tamisu et l'ingurgita d'un seul coup. Immédiatement, une faible lueur entoura son corps, une faible lumière qui devint ensuite intense. Au bout de quelques secondes, ce fut tellement forte qu'on ne pouvait plus voir la jeune fille, et puis BOOM : elle disparut.

Voyant que Tamisu hésitait, Aru lui fit un sourire rassurant, même avec se sourire serein, la jeune fille ne savait si elle devait prendre cette jolie fille. On lui avait souvent expliqué que les plus belles choses étaient souvent empoisonnées. Souvent n'était pas toujours, pensa-t-elle. Son amie lui expliqua alors ce qu'elle voulait dire par un monde imprévisible.

- Il te suffit d'avaler la pillule, et la chambre se transformera en un lieu inconnu qui sera le fruit de notre imagination. On recontrera des personnages parfois attachants et parfois méchants. Mais si tu te blesses, les plaies peuvent te poursuivre jusqu'à la réalité, mais c'est assez rare

Malgré cette explication pourtant bien crédible, l'incantatrice n'osait pas. Si on est blessé dans le monde imaginaire, on l'est aussi dans la réalité. Et si notre imagination faisait apparaître des gros monstre sanguinaire, sans cerveau qui aime manger les gentilles filles? Elle soupira, elle était un peu en train de divaguer, elle devait reprendre son sérieux. Elle remarqua qu'Arya lui parlait et ce mit à l'écouter plus attentivement.

- Je vais l'avaler, et je vais te montrer les effets qui suivent. Si ça te va, tu n'auras qu'à prendre le tien et me rejoindre. Sinon, je reviens et on passe à autre chose. Ça te va ?

Tamisu eut un regard angoissé, son amie allait la laisser toute seule, non il fallait l'arrêter, La jeune fille n'avait plus envie d'être seule, elle avait enfin une amie et allait tous faire pour la garder. Elle allait empêcher Aru de prendre la pilule lorsqu'elle celle-ci disparue dans une forte lumière. La petite blonde était maintenant seule dans la chambre de son amie. D'un geste rapide, elle mit la pilule dans sa bouche et l'envala. Tous à coup une chaleur l'envahit, c'était doux et confortable. Tam se sentait bien et toute sa peur disparue. Elle ferma les yeux et sourit. Lorsqu'elle les ré-ouvrit elle était étendue dans l'herbe fraiche d'une clairière. Elle regarda autour d'elle, elle était entourée d'une forêt épaisse. Puis tous a coup le visage d'Aru apparue souriant, Tam lui rendit le sourire et dit simplement:

- J'ai réussi.

Puis elle partit d'un rire nerveux... un peu gêné d'avoir eu peur.

Aru apparut près de son amie Tamisu, contente de sa décision.

-Tu ne seras pas décue de ta décision !! lacha-t-elle.

Elle lui fit un signe de tête lui demandant de la suivre, et traça le chemin de manière très exitée. Elle, qui semblait être déjà venu dans ce monde, voulait absolument lui montrer quelque chose. Quelque chose comme... une vraie merveille. Les pas rapides, beaucoup trop lentes selon Aru, l'impatientait, mais son amie devait la suivre.
Ils descendirent le long d'une colline en tapis d'herbes, puis en franchirent une autre, et encore une autre. Le chemin était certes long, mais ayant développé un sens très pointu de l'orientation, Aru savait ou cela menait. Un peu épuisée, mais aussi pour laisser le temps à Tamisu de la rejoindre, elle s'arrêta puis continua de plus belle. Au bout de plusieurs minutes, voire quelques heures, la longue marche porta fruit.
Devant eux se tenait une île montagneuse séparée par un creux ravin, et un pont de pierres aux allures d'or débloquant l'accès. Sur l'île, plusieurs tours de différentent hauteurs montaient en pic, dont celle du millieu qui pouvait perçer les nuages. À leurs pattes, des tours plus basses mais beaucoup plus larges étaient construites à côté ou dans les plus hautes. Cet endroit n'avait vraiment rien d'ordinaire, il s'agissait d'un patrimoine du territoire elfique, dont beaucoup ont passés et perdus leurs vies pour le conserver.
Aru avait beaucoup d'admiration pour les endroits comme celle-ci, et aurait tellement voulu être une elfe d'un époque lointain pour cotoyer cette beauté architecturale plus souvent, et même se battre pour elle.

-Tu ne seras pas décue de ta décision !! dit Aru.

Pour toute réponse, Tam lui fit un sourire, puis elle se leva regardant autour d'elle. Elle remarqua qu'Aru commençait à marcher alors elle se dépêcha de la suivre. La forêt qui les entourait n'était pas épaisse et bientôt une grande pleine apparue. L'incantatrice ne savait pas ou son amie allait, mais ne posait pas trop de questions et la suivait, montant et descendant les collines. De toute manière elle était bien trop occupée à regarder le paysage pour parler. C'était magnifique, en fait, ça ressemblait surtout aux campagnes de sa ville natale. De fleur poussait un peu partout et le blé donnait à ce champ sa couleur blonde, parsemé de couleur vivante, celle des fleurs. Le ciel bleu sans nuage, promettait un temps superbe, mais pour combien de temps... le temps, comment le temps réagissait-il d'un monde à l'autre. Tamisu ne se souvenait plus si son amie en avait parlé. Les deux jeunes filles marchèrent ainsi pendant un certain moment, s'arrêtant parfois, mais continuant par la suite. Tous a coup, un paysage étrange mais spectaculaire s'offrit a Tam. Une espèce de ville apparue, à l'intérieur, des tours imposante semblais toucher le ciel, il y en avait des plus larges que d'autre. Cette ville était construite sur une ile, avec pour seule liaison un pont de pierre. Mais qu'elle genre de personne pouvait bien vivre la dedant? Des humains ? La jeune étudiante en n'était pas si sûre. Elle ne remarqua pas âmes qui vivent, bien qu'elle soit trop loin pour bien voir, les rues semblaient déserte. Elle se tourna vers Aru, la tête pleines de questions, mais en posa qu'une seule:

- Tu crois qu'on peut y aller ?

Les jeunes filles regardèrent un moment cette fabuleuse cité d'or et de platine, puis l'une d'elles se resaisit.

-Tu crois qu'on peut y aller ?

Aru ne répondit pas, enfin pas verbalement. Elle se contenta d'un sourire plein d'assurence et, d'un hochement de tête sur le côté, lui demanda de nouveau de suivre. C'était bien beau de voir ce palais elfique de loin, mais le plus intéressant était à l'intérieur, dans les rues. Elle lui conduisit au pont, mais s'arrêta avant de passer. Il y avait une chose importante à savoir avant d'entrer, et Aru y fit part.

-Et en passant, Tamisu-chan, faisons semblant d'être des immortels. Les elfes détèstent les humains et n'hésiteraient pas à en mettre un en prison. Mais ils croiront très facilement que nous sommes immortels puisque nous ressemblons à eux. D'accord ?

Avec ou sans réponse, elle emprunta le pont et laissa son amie la suivre. Il n'était ni étroit et ni balançant, pas comme ceux habituels à ce continent inconnu. Il n'y avait donc aucun danger pour elles qu'il cède à leurs poids et tombe du ravin, c'était sécuritaire. Et puis, après cinq minutes, les voilas à l'île de la cité.
Les humaines arrivèrent alors devant un mur de pierres dorés, un fort. Mais les tours n'étaient heureusement pas infranchissables, un grand portail s'offrit devant elles. Aru entra à presque courir. À l'intérieur, on pouvait déjà voir quelques persones, et voir ce quartier bien animé. Ici et là, quelques négoces de toutes sortes accueillaient les paysans avec un tas de trucs à vendre, tandis qu'au millieu de la place, des musiciens jouaient une musique énergique avec des instruments étrangers aux humains et immortels. Un peu plus loin, un clown jongla ses balles pour divertir les quelques enfants qui s'assoyaient pour regarder le numéro. Un autre détail : personne ne parlait leur langue. Ils se communiquèrent tous en language elfique, et leurs écritures étaient des runes propre à eux.

Pour répondre à la question de Tamisu, Aru lui fit un sourire et commença marcher vers le pont qui reliait l'île au continent. Tant bien que de mal, l'incantatrice essayait de suivre son amie, mais elle n'arrivait pas vraiment à marcher en même temps de regarder autour d'elle. Tous était si beau qu'on en tombait, d'ailleurs c'est ce que fit Tam a plusieurs reprises s'enfargant dans une roche deux fois et marchant dans des troue le même nombre de fois. Maladroite comme elle était, elle ne passerait pas inaperçu dans cette grande cité. Elle était contente qu'Au sois devant elle, au moins cela faisait un spectateur de moins pour la voir marchant avec ses deux pieds gauche. Tamisu se retourna vers l'autre étudiante juste à temps pour la voir s'arrêter et pour arrêter elle-même, un peu plus et elle lui fonçait dessus. C'était quand même curieux, pourquoi autant de malchance lui tombait dessus soudainement ? Elle soupira se disant que ce n'était pas important, préférant surtout écouter ce que son amie lui disait.

-Et en passant, Tamisu-chan, faisons semblant d'être des immortels. Les elfes détèstent les humains et n'hésiteraient pas à en mettre un en prison. Mais ils croiront très facilement que nous sommes immortels puisque nous ressemblons à eux. D'accord ?

* en prison* repéta Tam dans sa tête.

Elle acquiesça, elle essayerait de faire attention, la jeune fille ne voulait pas aller en prison. Tamisu suivi son amie qui traversait le pont, ensuite un mur leur barra le chemin, Tam se demanda pourquoi il était là, quand il se mit a ouvrir comme une porte. L'incantatrice fut tout de suite émerveiller parce qu'elle voyait. C'était la première qu'elle voyait un elfe dans la réalité. Elle remarqua qu'il parlait un drôle de langue, elle demanda a Aru:

- Tu comprends ce qu'ils disent toi ?

- Tu comprends ce qu'ils disent toi ?

Cette question surprit Aru puisque, honnêtement, malgré qu'elle ait découvert autant de peuples dans sa vie, elle ne parlait pas un mot d'une autre langue que la sienne. C'était plutôt les autres qui se forçaient pour communiquer avec elle. Une fée traductrice aurait été bien utile en ce moment-même. Ah qu'elle aurait du en adopter une !!
Aru regarda son amie avec regret et hocha la tête de gauche à droite. Cela servit de réponse. Et puis, sur un air plus normal, elle fixa une rue au hasard et, revenant ensuite vers Tamisu, lui ordonna ceci :

-Suis moi !!

Elle emprunta alors cette même rue. Cette fois-ci, ses pas se firent plus lentes, de sorte à laisser la blondinette enregistrer cette merveille qu'était le palais elfique. Ce coin était étonnament bondé. Il y avait de plus en plus de commerces de chaque côté, et beaucoup de gens venus acheter ou simplement passer. Ceux-cis semblèrent super gentils : un vendeur s'était même approché de la brunette avec de la nourriture à faire goûter. Mais ça, même s'il ne parlerait pas l'elfique, Aru ne serait pas intéressé... enfin, pas maintenant.
Mais alors, en plein millieu d'une foule, un autre homme lui tapota l'épaule. Un autre commerçant ? Lorsqu'elle se retourna pour le voir, elle constata alors que l'étranger en question était, au contraire, assez famillier.

-Shuppatsu Aru ?

Il attendit, entre autres la réaction de la voyageuse, mais aussi l'arrivée d'une certaine personne. Enfin voilà !! Sa fée tradudtrice se pointa aussitôt, survolant au dessus de nombreuses têtes et se déposant sur l'épaule de son maître. Elle faisait un peu plus qu'un crayon, ce qui était une grandeur assez normale pour ceux et celles de son espèce. Mais les ailes lui donnait l'impression d'être beaucoup plus grande.

-Shuppatsu Aruuuu !! fit-elle joyeusement.

Tamisu était fasciner par le peuple qui l’entourait, elle fut triste lorsqu’elle apprit que Aru ne pourrait lui dire ce qu’il disait. La jeune fille aurait aimé pouvoir communiquer avec ces êtres qui n’étaient pas comme elle. Elle ne put donc que regarder, c’était si beau quelle était charmer par la ville. L’architecture, hors de l’ordinaire, utilisait des formes arrondit et beaucoup de texture semblait être inspirer de la forêt. Les matériaux pour construire le bâtiment intriguait la jeune fille. Il y avait des fleurs partout, dans des pots sur le porche ou accrocher aux fenêtres, sur le sol entrelacé avec l’herbe dans les cheveux des femmes elfe. Les couleurs était vivante et le soleil enrichissait le tous.

Le plus impressionnant restait le palais dont les tours dépassaient largement le toit des maisons et des commerces. Il était gigantesque c’était le cas de le dire. Il brillait au soleil et on aurait dit qu’il était fait en Crystal. Une telle beauté n’était pas destinée à une simple humaine comme Tamisu. Elle n’avait pas le droit de le regarder et pourtant, elle ne pouvait détourner le regard. Ce fut Aru qui la réveilla de son espèce d’hypnose.

Tam eut le temps d’entendre « suis-moi » et elle vu son amie partir dans une direction. L’incantatrice la suivit du mieux qu’elle pouvait, mais c’était bondé. Bientôt elle fut au milieu d’une centaine d’elfe qui défilait dans la rue, certain achetait des choses, d’autre discutait entre eut et la plupart ne faisait que passer. C’était très vivant comme atmosphère. Curieuse, Tam regardait les objets à vendre. Elle aurait voulu avoir de l’argent, car un bracelet de couleur mauve, avec des pierres blanche et brillante l’accrochait, elle le voulait. Toujours en train de fixé les bijoux, la jeune fille entendit une voix d’homme appeler son ami.

Inquiète, Tamisu alla rejoindre Aru pour voir ce qui ce passait. Une autre voix féminine et cristalline se fit entendre. Lorsqu’elle atteignit son ami, elle remarqua que ceux qui l’avait appelé était un homme et une petite fée. L’incantatrice se mit a fixé la petit fée, pas plus grande qu’une règle de trente centimètre, elle avait de grande ailes. C’était aussi la première fois que Tam voyait une créature comme cette fée. Elle se tourna vers Aru et lui demanda discrètement :

- Aru-chan, qui sont ces gens?

Voici ce que lança la fée, chose qui pourrait vous surprendre pour longtemps.

-Comment va Shuppatsu Aru ?

En effet, elle parla le français, et non pas les runes comme tous les autres. Les runes ? Si on écoutait la conversation des passant, on croirait qu'il aurait cessé d'exister. Ils parlèrent maintenant leur language courant... celui d'aru et de Tamisu. Sans accent ni mot de travers, comme si c'était leur langue primaire. Toute cette chose bien étonnante fut grâce à la fée traductrice qui, comme on le dit bien dans le nom de son espèce, peut traduire les conversations en d'autres langues. Utile pour les grands voyageurs, mais pas donné du tout.
Après ces deux voix inconnus, ce fut au tour de celle de l'incantatrice de se faire entendre. Elle ne connaissait pas ces gens, enfin, pas encore. La fée décida de briser cette glace séparant la nouvelle venue à ces gens en se présentant. Elle décampa de l'épaule de son maître pour s'installer à dix centimètres du visage de la blondinette.

- Itarillë, pour vous servir !!

Le maître elfe se présenta à son tour.

- Et moi, je suis Narmacil, ravir de vous connaître jeune femme.

L'homme avait une carrure puissante et imposante, sans que ça ne gâche à une certaine élegance. Sa peau et ses longs cheveux étaient d'une grande clarté, et ses yeux d'un bleu ciel montraient toute l'âme d'un courageux maître. Son habit était constitué d'une tunique blanche, des épaulettes en armure et d'une cape rallachée à la précédente. Sur son front, une belle couronne d'or magnifiquement sculptés d'ornements prouva son statut de roi. Finalement, comme tout elfes qui se respectent, il possèdait ses oreilles longues et pointues, biens basses, comme s'ils sortaient de la tête. Itarillë, quant à elle, était bien différente. Ses cheveux bouclés étaient d'un blond fonçé digne des champs de blés, longs jusqu'au dos. Ses grands yeux blancs contrastaient avec ses pupilles et ces cils, tous deux noirs, ce qui accentuait ses traits joyeuses. Ses vêtements , quant à eux, n'étaient pas plus compliqués qu'une simple robe courte et quelques rubans aux jambes. Les ailes étaient tout ce qui lui "habillait" : de grands ailes de papillons exotiques, d'une couleur bleutée tirant au vert, décorées par quelques antennes finissant en petites boules.
Quant aux habitant de passage, il n'en fallut peu pour comprendre l'arrivée de deux non-elfes. Ils se retournèrent vers le lieu de la retrouvaille et reconnurent, pour la plupart, l'une d'elles. Aru et Tamisu furent entouré par ces gens curieux et contents, mais tous silencieux.