Bonjour!^^[PV Acony]

Le vent soufflait fort ce jour-là. comme toutes les autres journées d'automne, en ce temps de l'année.
Autour, les feuilles des arbres tombaient les unes après les autres, formant ainsi un tapis doré et moelleux sur lequel il était agréable de marcher.

kamui se promenait tranquillement, profitant de cette belle journée, l,une des rares ensoleillées depuis quelques jours, pendant lesquels seule la pluie paraissait animée de vie au-dehors de l'internat.
Mais ce matin, le soleil s'était levé, attendu de tous. et les oiseaux étaient revenus chanter joyeusement dans les gigantesques arbres du parc de l'internat.
Durant une journée comme celle-ci, il était évident que la plupart des élèves et des professeurs iraient dehors durant les pauses et le midi.

Tournant instinctivement la tête du côté de l'établissement au sein duquel il tenait plusieurs rôles importants, il entendit la cloche de fin des cours sonner, et le bruit assourdissant des pas résonnant sur les planchers, ainsi que les millions de voix bavassant à tue-tête.
continuant paisiblement son chemin, il se dit avec une certaine tristesse que malgré le fait qu'il soit professeur de magie et de combats physiques, nul élève ne venait à son cour. devait-il en conclure que cela n,intéressait personne? le temps était pourtant grave... il ne devrait pas rester là à se promener dans un jardin alors qu'il avait autre chose à faire. dommage. cette journée était pourtant l'idéale pour se promener, discuter, faire de la pêche, même.
Il se revira, dans le but de rebrousser chemin jusqu,à l'internat.
mais avant qu'il puisse faire le premier pas vers son but, il dut s'arrêter net.
Parce qu'une nuée d'élèves impatients de profiter du soleil sortit par la grande porte du jardin et arrivait sur lui à toute vitesse!!

La seule chose qui put lui éviter d'être écrasé par ce troupeau fut uniquement ses réflexes qui le poussa à sauter dans les airs, et à atterir un peu plus loin, où, au lieu de courir comme des possédés, les gens se déplacaient plus humainement.

-pffiou... c'était moins une. un peu plus et j'y passais... Aaaahh... la jeunesse. qu'est-ce qu'ils peuvent être énervés, parfois...

[Excuse-moi, j’avais oublié le RP. Genre, la fille trop sérieuse u_u en plus mon RP est nul u_u]

Les cours. J’en avais suivis un ou deux négligeant le reste. Que pouvais-je apprendre ? J’avais tout mon temps, de toute manière. Les années se profilaient devant moi jusqu’à l’horizon. J’en soupirai encore. J’ai entendu la cloche sonner, libération pour les autres, et gêne pour moi. Que pouvais-je faire ? Je n’avais plus à me cacher et plus rien à faire. La bibliothèque allait être envahie par quelques élèves, et s’il faisait beau, comme ce jour là, le jardin allait être envahi de couples et de groupes d’amis auxquels je n’appartenais pas. Pourtant, ce jour là, ce fut vers le jardin que mes pas se dirigèrent. Je ne parvenais pas à me demander pourquoi. Bêtement, j’ai suivi les élèves et ai glissé sur le sol des couloirs, et ai rebondi sur les marches des escaliers. Sans me poser une seule question, j’ai fini par sortir du bâtiment.

Les élèves me semblaient pas calmes pour un sou, et parlaient plus fort les uns que les autres, créant ainsi un bruit sourd incessant. Bien entendu, cela eut le don de m’énerver profondément, et tandis qu’ils couraient vers la sortie, je me suis arrêtée. Plusieurs fois on me poussa et on jura en me regardant brièvement. Mais je n’en avais que faire, et la première question se posa naturellement. Pourquoi courir vers un endroit large qu’on est certain d’atteindre ? Il semblait évident que je beau temps y était pour quelque chose… Mais allait-il se dégrader si l’on ne sortait pas en premier ? Deviendrions-nous plus puissant en profitant du beau temps avant tout le monde ? J’ai vu quelques demoiselles avec des ombrelles et d‘autres avec des gants de satin, de quoi se protéger du soleil… On se précipitait vers lui pour s’en protéger ? Mais c’était idiot ! Les Hommes me laissaient perplexe, tout de même. Alors je suis lentement sortie.

Je me suis laissée grisée par le vent, et ait opté pour une direction un peu floue. Pas par ici. Pas par là ; Plutôt de ce côté. Et puis, une masse d’élève. A nouveau, une vague, un flot, une rasade de cris et de jambes, et rires et de mains. Emportée comme une feuille par un courant d’air, j’ai suivi les autres, à mon rythme. Il ne fait pas de doute que, bientôt, je fus laissée en plan et oubliée de tous. Si tant est qu’on m’avait remarquée. En vérité, cela m’inquiétait peu. Je n’en avais que faire. Et je continuais de baisser les yeux sans rien dire, laissant les coups maladroits tomber sur mes épaules et mes hanches. Quelques sons m’étaient adressés, et puis ils disparaissaient. Acony, qui resterait longtemps avec toi ?

J’ai percuté une chose. Quelqu’un ? Sans lever les yeux, je me suis excusée. Enfin, je bredouillé des excuses, rapidement. Mots appris par cœur, phrase revue et corrigée, elle atteignait pour moi un degré de perfection tel que je l’utilisais peu souvent. M’excuser m’étais difficile. C’était avouer une faiblesse que je ne désirai pas. Mais je me suis tout de même inclinée face à mon obstacle. Et j’ai tourné les talons, persuadée que je pourrai fuir.

Et je me suis retournée.

[mmmaiiiss nooonnn c'est pas nul ^^ moi en revanche, j'étais crampé devant ma fin de rp tellement je suis trop fière, c'est trop drôle! ^^ Pppppfffrrrr...Pouaaaaaaaaahahahahah!!
...pour ma part, désolé pour ce rp si court T_T]

Il regardait l'école entière s'éparpiller comme des gazelles un peu partout dans le parc, leurs voix s'estompant un peu, faisant place au vent et aux arbres dont les feuilles s'entrechoquaient les unes contre les autres, formant un chaos de sons pourtant agréables à entendre.
À peine s'eut-il retourné vers l'école qu'il fut percuté de plein foute, ce qui le fit tomber sur le sol. C'était une élève qu'il n'avait jamais rencontrée auparavant. Ce devait être une nouvelle élève.
Elle se reprit, se relevant immédiatement, gardant son regard rivé sur le sol, et murmurant quelques mots incompréhensibles qui devaient êtres de piètres excuses.
encore étourdi, Kamui resta là, sans bouger, se retenant uniquement sur ses bras pour ne pas complètement succomber au tournis.
Puis lorsque celui-ci vit plus clair, il remarqua que la jeune fille, qui était repartie vers l'école, se retourna et le dévisagea étrangement.
Il pencha la tête sur le côté, comme pour manifester son interrogation.