Le plan... voilà le plan [Priecia-chan, devine c'est pour qui !!]

Le jardin public, l'endroit préféré des élèves. L'endroit préféré des élèves ? Mon oeil, ils ne font que s'asseoir dans un coin et se blablatter entre groupes sans rien foutre d'autres de la période. Et quand ils mangent, ce sont de vrais monstres sans scrupules. Ils laissent un tas de déchets au sol, de quoi rendre le jardin aussi dégueulasse. N'ont-ils vraiment rien d'autres à faire pour perdre leur temps ainsi ? Il me semble que ce n'est pas pour rien qu'on a inventé la salle de détente... oops, je l'ai trop hanté !! Bon, les salles d'éducation physiques alors ? Courir après le ballon, faire le tour du gymnase, faire des sauts à la bombe à la piscine... un peu enfantins comme jeux, mais ça, au moins, ce sont de VRAIS passe temps...

Takao... enfin, celui qui se prétendait Takao, sortit ensuite un objet miroiteux de sa poche et regarda son image de la glace. Comme il avait énormément changé depuis des mois !! Ses cheveux avaient beaucoup rallongés, étant maintenant au millieu du dos. Quant à ses yeux, ils avaient encore leur teinte doré... grâce aux lentilles de contact. Il était maintenant obligé d'en porter, pour ne pas qu'on découvre ses pupilles naturelles devenues écarlates. Ses changements n'étaient pas physiques non plus : celui qui était jadis toujours sérieux devint drastiquement un autre beaucoup plus aisé et à la fois amusant et mystérieux. Si la plupart ne pensaient seulement que le jeune directeur vieillissait, certains étaient plus inquets et soupçonnaient quelque chose. Et les autres, ils étaient tout simplement indifférents. Parmi tous ces je-ne-sais-combien de personnes, une seule connaissait son secret.
Il rentra son mirroir dans sa poche, et son regard se campa alors vers les élèves. Toujours les mêmes, selon lui. Ils trouvent les cours endormants, mais ils peuvent parler et parler pendant des heures interminables. Pourquoi ne pas rien faire, tant qu'à y être ?
Le jeune homme se sortit de ses pensées habituelles, puis de l'ombre qui le protégeait de plusieurs vues. L'automne semblait bien installé dans le coin. Le cerisier perdit de ses feuilles, qui eux avaient perdus de leurs verts printemps, tandis que les plantes moururent à petit feu. Bientôt arrivera l'hiver, son manteau blanc, son froid mordant, la plainte des jeunes...
Voilà qu'au millieu de la place extérieure se pointa une jeune fille. Pas n'importe laquelle.

Je reconnais cette fille !! Priecia Ark !! Elle sait tout sur moi, mais depuis mon certain réveil, elle ne se doute plus de rien, comme si elle aurait perdu la mémoire. Peut-être serait-ce une chance inouïe pour moi. Il ne manquerait plus que cette Safaiya pour pouvoir...

Oui ?

Ah Safaiya, toujours aussi rapide à répondre. Es-tu prête pour mon... attaque ?

Oui, je suis toujours prête, maître.

Et puis, d'un pas assuré, Takao se précipita vers sa bien-aimée. Il avait un plan en tête, mais il se méfiait un peu de cette situation ridiculement facile. Il préféra en avoir le coeur net avant de l'entamer.

L’automne et ses feuilles orangés, préparant à l’hiver. L’automne semblait être arriver, et avec lui le froid et les feuilles qui tombent des arbres. Cela faisait plusieurs heures que Priecia avait attendu que le jeune homme revienne la voir dans la chambre, reprenant ses couleurs habituelles. Mais il n’était pas venu, et c’est une Priecia triste et déçut qui sortie dehors pour prendre l’air. Elle s’était changée, troquant sa jolie robe déchirée contre une jupe et une chemise. Elle avait aussi passé un gilet fin sur ses épaules, le temps s’étant légèrement refroidi. Elle aurait aimé voir le jeune homme qu’elle aimait, n’ayant rien oublier de la soirée et de la nuit qui s’était terminé, disons le, très bizarrement. Elle se demandait si les deux petits fantômes étaient vraiment partis, et n’était pas tout à fait convaincu, même si elle ne le montrait pas. Son regard était triste et vide. Son esprit, lui, était rempli de mille et une question sur ses deux personnages qui avait gâché leur soirée, les interrompant au moment même ou Priecia allait demander quelques chose d’important au jeune homme. Mais cette question, qu’elle voulait lui poser, était tout simplement sortie de sa tête à cause de tout ça. Sans vraiment sans rendre compte, elle était arriver au jardin, endroit magnifique, qui le serait encore plus si les élèves qui y mangeaient ne salissaient pas tout.

Elle regarda le ciel. Il n’était pas aussi beau qu’en plein été, mais le bleu était toujours la, ainsi que quelques nuages. Elle aurait aimé savoir voler, voler dans cette immensité bleue, aussi facilement que l’immensité bleue de l’eau. Elle aimait la nature, c’était sur, mais malheureusement la nature ne l’avait point doté d’ailes. Alors qu’elle regardait le ciel, quelqu’un s’approcha d’elle, et elle baissa la tête. C’était Takao. Sur le visage de la jeune femme, on pouvait voir un grand étonnement. Elle regarda autour d’eux, pour être sur que personne ne les voyait. Mais elle était obligée de devoir garder une certaine distance avec lui, si leur relation se savait, ce serait une catastrophe pour les deux. Elle regarda le jeune homme, et fit comme si il n’y avait rien entre eux, tout simplement une élèves qui parle à son directeur.

-Monsieur le directeur, que puis-je pour vous ?

Elle avait dit cela sur le ton neutre qu’elle a habituellement, étant donnée que deux élèves semblait très intéresser de les voir discuter. Ca lui faisait mal au cœur de devoir réagir comme ça, mais elle n’avait pas le choix si elle voulais pouvoir continuer de voir le jeune homme.

Ah oui, la règle bien importante de ce couple : ne pas s'approcher trop intimement en public, sous peine de gros problème de travail pour Takao. Comme si j'allais lui baiser devant tout le monde !! Ah, tiens, te voilà à enfin sortir un mot, me communiquer quoi. Je sais jouer la comédie moi aussi !! Laisse-moi te montrer mon numéro improvisé.

Takao esquissa un de ses sourires, tout en gardant un air sérieux de directeur, et répondit à sa chère.

-Mademoiselle Ark, je dois vous voir ici-même après la cloche. J'ai deux ou trois mots à vous dire sur votre comportement au dernier cours.

Maître Kuroana, ne devriez-vous pas fixer un rendez-vous dans un endroit plus privé ?

Trop privé pourrait faire lancer bien des soupçons aux jeunes, et ça pourrait finir en une grosse rumeur étendue sur l'internat en entier, alors non. J'ai un meilleur moyen d'avoir l'air profesionnel tout en tirant avantage sur nous : dès que tout le mode sera parti, nous rentrerons puis trouverons un lieu désert. Voilà.

Euh... d'accord, maître.

-Donc, je dois surveiller. Manque de personnel ces jours-cis. Bonne récré.

Il n'attendit aucune réponse de l'élève, se campant ensuite de nouveau à l'ombre. Les jeunes semblaient bien normaux... sauf auec leurs discutions éternels sur la pluie et le beau temps, et de leurs manque d'attention au pauvre site, mais ça, c'était habituel.
Quelques minutes plus tard, quelque chose sortit Takao de sa concentration. Un gros "DRIIIIIIIIIING", la cloche. Certains élèves se dirpersèrent, d'autres refusèrent de se lâcher, mais tous déguerpirent peu à peu. Après cinq bonne minutes et un autre son de la cloche, Takao et Priecia étaient de nouveau seuls.

Priecia écouta le directeur. Elle se demandait ce qu'il allait bien lui dire, surtout après cette fameuse soirée, et le fait qu'il n'était pas revenue la voir, alors qu'elle l'avait attendu toute la journée, et toute la soirée. Elle attendit donc que la cloche sonne, regardant le ciel. Et si les fantômes étaient encore la, et qu'ils voulaient de nouveau entrer en elle? Elle était tout à fait d'accord pour les aider, mais refusait qu'il prenne son corps. Et si ils contrôlaient déjà le corps du jeune homme? Elle recommençait à s'inquiéter, et se demandait si un jour elle pourrait voir celui qu'elle aimait sans avoir la crainte que ces deux fantômes reviennent, gâchant tous. Et si le vrai Takao ne l'aimait pas? Si toute cette relation avait été tisser par les deux fantômes? Elle savait très bien ce qu'elle éprouvait pour lui, mais qu'en était il du vrai Takao, si ces deux fantômes étaient encore la? Elle vira toutes ses pensées de sa tête, gardant son calme pour ne pas attirer l'attention sur elle, déjà que certains la considéraient comme un élément perturbateur vu le motif qu'il avait donné pour la voir.

Puis la cloche sonna, et la cours se vida peu à peu de ses élèves, les laissant seul dans la cours. Quand le dernier élèves eut disparut de leurs champ de vision, elle regarda Takao, un sourire qui se voulait radieux sur les lèvres, et s'approcha tendrement de lui.

-Oh Takao, je t'ai attendu tu sais ?

Elle le regarda, mimant une mine boudeuse. C'est vrai qu'elle avait attendu, elle s'était même inquiéter, mais n'avait rien pus faire pour savoir ce qu'il avait, vu que personne ne devait être au courant de leurs relation.

Au second son de la cloche, Takao se releva de son ombre sous l'arbre, tandis que Priecia lui rejoignit. La mine de cette dernière se fit hésitante, elle montrait un sourire joyeux puis une expression beaucoup moins rose... peut-être pour cacher ses émotions ? Elle aussi y avait pensé ? Ici, ils étaient exposés à de nombreuses vues de classes, et n'importe quel élève pourrait être témoin de leur amour et raconter la scène à tout le monde. Le directeur resta alors neutre et un peu sévère, comme s'il voulait punir la jeune fille. Mais, évidemment, chose que personne autre que vous est au courant, il jouait la comédie.

-Je comprends, Priecia. Mais je t'ai dit que j'avais du travail, et que tu devais te reposer. Tu ne m'as pas écouté à ce que je vois...

Il ferma les yeux, comme pour réflechir.

Comment l'aborder sans sembler louche ? C'est tout un art de faire semblant, et j'avoue que je préfère voir les pauvres innocents se faire attaquer et vider de leurs sang. Si ce n'était pas ce pauvre idiot de petit frère qui serait devenu aussi têtu, j'aurai pu réduire l'internat en scène apocalyptique. Enfin,... ce n'est peut-être pas si compliqué que ça mentir, il suffit seulement d'être crédible.

-Bon, si tu sembles en forme finalement... lâcha Takao avec un soupir. Pourrais-tu m'aider s'il te plait ? Je dois passer au sous-sol pour vérifier quelque chose, et ce n'est pas très facile d'y accéder. Enfin... ça ne semble pas.

Il attendit la réponse de sa bien-aimée... avant d'ajouter :

-C'est seulement pour tenir et surveiller la porte. Il semblerait qu'il y a quelques petits problèmes lorsqu'on y sort. Et puis, il n'y a pas de rat.

Priecia regardait le jeune homme, et ce qu'il lui dit lui parut plus que louche. Même si il cachait son jeu au niveau de son visage, jamais il ne lui avait parler de cette façon, et elle eut une soudaine envie de pleurer. Etait-ce la le vrai Takao? Ou bien il y avait toujours quelques chose en lui, comme ses deux petits fantômes ou quelques chose de semblable. Mais elle retint ses larmes. Après tout, peut être se faisait-elle des illusions, et puis, elle ne voulais pas perdre le jeune homme qu'elle aimait, pour qui elle avait décider de rester ici plutôt que de retourner avec son père chez elle. Si jamais elle devait apprendre que le jeune homme ne l'aimait plus, elle retournerait chez elle, le cœur briser en millions d'éclats, si elle n'essayait pas de se suicider entre temps. Il lui parla enfin du sous sol, et qu'il avait besoin de son aide. Mais la, elle n'eut pas besoin de mimer l'air triste qu'elle devait avoir au cas on les observerait, parce qu'elle était vraiment triste. Tout d'abord, il lui parlait comme il ne lui avait jamais parler, et maintenant, il lui demandait de venir l'aider. Elle était inquiète pour le jeune homme, mais essaya de faire comme si de rien était.

-Oui bien sur.

Elle l'observait, se demandant si c'était bien le jeune homme qu'elle aimait, et si les sentiments qu'il avaient eu pour elle ne s'était pas envolé avec les deux fantômes, si ils étaient bien partis. Mais heureusement, cette fois ci, sa fidèle Ruby Flash l'accompagnait, et si jamais il se passait quelques chose qui mettait leurs vie à tous les deux en danger, elle n'hésiterait pas à se servir de sa fidèle épée.

Hall d'entrée, couloirs, tours, classes, chambres, autres pièces utiles et terrains extérieurs, presque tous étaient fréquentés tous les jours par étudiants, professeurs et les autres. Et si certains connaissaient moins les grandes foules que d'autres, ils en demeuraient tout aussi connus qu'un autre. Et parmi ces coins, un seul en faisait exeption. Un seul était laissé à l'oubli des gens, autant dans leurs paroles que dans leur mémoires. Même la toujours crainte huitième tour était beaucoup plus populaire que le sous-sol. De toute façon, à quoi sert un sous-sol ? À laisser les enfants louches accomplir leur plans diaboliques en cachette ?? À ranger des souvenirs qui se feront gruger par des rongeurs malsains ?? Ou encore à rien du tout, si ce n'est qu'à être un endroit insécuritaire de plus ?? Oh non non, détrompez-vous, le sous-sol à une grande utilité, il sert à... cacher les tuyaux et fils. Quand il y a un problème de plomberie ou un truc dans le genre, et que tous les toilettes, lavabos et arroseoirs sont nickels, c'est la destination des plombiers. Qu'est-ce que vous attendiez ?? Encore une histoire à dormir debout ???
Donc, si on revient à la situation initiale, Takao amena alors Priecia à cet endroit. Non, rien pour vouloir être suspects, seulement pour un problème de porte. Non plus parce que la blondinette ait fait une grosse gaffe et que le directeur voulut l'enfermer pour sa punition (ça ne se fait plus de ces maltraitrances de nos jours... heureusement). Seulement pour un problème de porte. Monsieur Nagaki se doutait de la poignée, et avait un peu peur d'être enfermé. Et pourquoi devait-il passer par là ? Ça, ce n'est pas de vos onions.
Pour un lieu pas très propre, ils étaient assez bien éclairés. Une lumière les éclairait à chaque cinq mètres, ce qui ne laissa plus beaucoup d'ombre. Quant à la saleté, s'il n'y avait quand même, c'était moins pire qu'on pourrait croire. Les concierges passaient de temps en temps par ici et faisaient un peu de ménage.
Et puis, enfin, ils passèrent devant à la porte en question. Elle était en bois aussi humide que l'air, et sa poignée, serrure, et tout ce qui est en acier commençait à rouiller. Et oui, Takao avait raison : ça faisait peur.
Ce dernier regarda sa bien-aimée avec le sourire, comme il avait l'habitude de faire maintenant. Une caresse à la joue, puis un baiser se fit avant un court départ. Un long baiser qui, pour certaines raisons, sera le dernier. Par après, le jeune homme la lâcha et lui dit.

-Tu ne feras que surveiller, rien de très long... non, rien de très long... dit-il sur un ton manquant soudainement d'assurance.

En effet, il avait peur. Peur de ce qu'il pourrait voir à l'intérieur, et peur de rester enfermé dans cette pièce jusqu'à la fin de ses jours. Enfin, c'est ce qu'on pouvait ressentir de lui.

Priecia le suivit, ne connaissant pas vraiment cet endroit. Elle n'y était jamais venue, et ce demandait pourquoi le jeune homme avait besoin d'y aller. Il passèrent devant la fameuse porte qu'elle devait tenir, et le jeune homme se retourna vers elle, et il l'embrassa, d'une façon qui faisait penser à un dernier baiser. Un éclat d'inquiétude brilla dans le regard de la jeune femme, et on puis lire la même impression sur son visage. Pour une raison qu'elle ignorait, elle ne sentait pas trop cette surveillance. Elle était vraiment inquiète à l'idée qu'elle allait peut être le perdre, et ne le supporterais surement pas si ca devait arriver. Elle passa ses mains dans les siennes, le regardant avec cette fameuse lieur d'inquiétude. Elle n'avait pas envie qu'il aille plus loin que cette porte, malgré qu'elle ne savait pas ou cela pouvait le conduire, mais elle redoutait le pire, et ne voulais pas que ses craintes soit fondé. Elle regarda le jeune homme, dans les yeux, avant de prendre la parole, d'une voix rempli d'inquiétude.

-Dis Takao, tu vas revenir hein? Tu vas pas me laisser toute seule??

Elle regardait le jeune homme. On pouvait deviner qu'elle faisait un gros effort pour retenir les larmes qui voulaient sans plus tarder rouler sur ses joues. Elle ne savait pas quoi faire. Elle était une princesse, mais elle avait décider de rester ici, avec le jeune homme qu'elle aimait, et elle ne voulait pas le perdre. C'était la première fois qu'elle s'attachait à quelqu'un depuis très longtemps, disons depuis toujours, et elle ne pourrait supporter de le perdre. Elle l'aimait plus que tout, et serait anéantit si jamais elle devait le perdre. Elle ne voulais pas lui lâcher les mains, ces mains qui avaient déjà tant de fois toucher la peau de la demoiselle, sans aller trop loin, ces mains de l'homme qu'elle aimait. Elle le regardait, attendant une réponse, n'importe laquelle, mais qui la rassurerait. Elle voulais que le jeune homme reste auprès d'elle, le plus longtemps possible, et elle ne savait pas comment elle ferait si elle devait vivre sans lui, mais elle arrivait toujours à la conclusion qu'elle n'y arriverait pas.

La porte se referma lentement, et claqua après presque une éternité. Le bruit vint voyager dans toute la pièce en echo, bousculée par les murs de pierres. Takao disparut, laissant la pauvre Priecia seule et sans défense.

-C'est le moment Safaiya !!

Devant la blondinette, une forme apparut et se mouva. Le nuage noir se changea rapidement en une forme plus humaine. Sa peau, ses yeux, ses cheveux, sa robe, tout sur la jeune elfe était bleue. Sa transparence physique laissa les pierres rondes se montrer à moitié. Ce n'était qu'un fantôme après tout.
Une autre lueur bleutée apparut... deux lueurs, une dans chaque mains. Ces dernières, deux petites boules, rallongèrent vers l'avant jusqu'à atteindre un mètre chacun. Elles étaient maintenant deux sabres biens aiguisés.
Safaiya exécuta quelques mouvements rapides et agiles avec ses deux armes. On put comprendre, avec son sourire inhabituel, qu'elle provoqua Priecia en combat. Que choisiras cette dernière ?

[désolé pour le temps d'attente]

La jeune princesse se retrouva seule, la porte se refermant derrière Takao. Elle se retint de justesse de ne pas tomber sur le sol, désemparée. Le jeune homme ne lui avait pas répondu, pas même adresser un seul regard avant de disparaître derrière cette porte. Elle ne savait plus quoi faire, et seul sa main qui tenait le fourreau de son épée semblait capable de réagir assez vite. Alors que des larmes commençaient à rouler sur ses joues, une forme commença à apparaître devant elle. Elle commençait vraiment à en avoir assez de tout ses fantômes, mais celui la n'était pas comme les autres. A la place des bras, il avait deux longs sabre, et menaçait la jeune princesse. Elle la provoquait en duel. Mais qu'allait faire la jeune blonde? Elle n'était vraiment pas en état de se battre pour le moment, mais apparemment, le fantôme n'était pas prêt de laisser partir comme ça. Elle ne savait pas si elle devait engagé le combat, mais sa main réfléchit plus vite que son cerveau, et son épée était déjà dressé devant elle, tenue par une main ferme.

-Qu'est ce que tu me veux?

Elle avait dit ca, d'une voix forte et assurée. Elle savait maintenant ce qu'elle voulait. Elle allait se battre, jusqu'au bout, puisque la seule chose qu'elle pouvait perdre était Takao, et ca, elle ne le voulait pas. Elle ferait tout pour gagner, c'était sure, comme ça, lorsque Takao reviendrait, elle serait la, à l'attendre patiemment.

[désoler de l'attente, mais j'était en vacances]

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